L’ADPSA était en assemblée générale lundi 28 juin. A quelques jours des résultats aux examens,l’heure était au bilan de l’année : des formations diplomantes (BPREA et BTS) bien remplies et un redémarrage progressif des formations de perfectionnement.
Les voyants sont au vert !

Comme nombre de structures, l’ADPSA a su faire preuve d’adaptabilité pour assurer la promotion et le développement de la formation agricole même pendant la crise sanitaire. Aujoud’hui encore, le contexte incite à la prudence mais les bilans sont plus que positifs et laissent entrevoir de belles perspectives pour les projets à venir.

«Le socle de l’ADPSA reste inchangé autour de la promotion et du développement de la formation agricole», a ainsi commenté Patrice Falip, président de l’ADPSA. Que ce soit la découverte des métiers agricoles pour favoriser l’installation et répondre aux besoins de main d’oeuvre des exploitations mais aussi les formations diplomantes pour délivrer la capacité agricole et développer des compétences clés, ou encore
l’installation pour accompagner les porteurs de projets et leur proposer des formations spécifiques et enfin, le perfectionnement des actifs agricoles pour offrir des formations innovantes et garantir la professionnalisation des acteurs.

A l’ADPSA, les formations diplomantes qualifiantes représentent les deux tiers de l’activité. La PEEA (première expérience en exploitation agricole), action financée par la Région Occitanie, offre la possibilité de «mettre un pied» dans l’agriculture. En 2020, l’ADPSA a accueilli 14 personnes dans ce dispositif pour près de 1 600 heures de formation. Autour du dispositif Défi Emploi qui permet aux exploitants agricoles de recruter un salarié et de le former sur les compétences requises, l’ADPSA en lien avec l’Espace Emploi a accompagné 29 personnes en 2020 et pour 2021, l’appel à projet de l’ADPSA et de ses partenaires a été retenu et labellisé par OCAPIAT, organisme financeur. Année intense en BPREA et BTS ACSE Recrutement très satisfaisant, nombre d’heures de formation élevé, l’ADPSA a fait le plein pour son BPREA en 2020 avec 55 personnes: 44 en formation continue en 1 an, 6 apprentis en 1ère année et 5 apprentis en 2ème année. Les productions envisagées par les stagiaires sont très diverses, des productions dites «classiques» (ovin, bovin, caprin, porc) mais aussi plus inédites (maraîchage, apiculture,héliciculture). Une diversité que l’ADPSA peut garantir grâce à divers partenariats avec d’autres centres de formation en France. 2020 est aussi une bonne année pour le BTS ACSE avec un recrutement satisfaisant (14 apprentis 1ère année, 14 apprentis 2ème année et 5 stagiaires en formation continue) et un important volume d’heures (25 700).

Enfin depuis octobre, la formation CS Titre Eleveur en apprentissage est portée par le centre de formation de Bernussou, l’ADPSA garde la formation continue. Et les résultats aux examens sont aussi au rendez-vous puisque les taux de réussite en BPREA comme en BTS ACSE restent élevés chaque année. Ainsi en BTS ACSE, 94% des candidats ont décroché leur diplôme, une réussite qui dépasse la moyenne nationale !

Des arguments pour maintenir le niveau de recrutement pour l’année à venir notamment en BPREA et BTS ACSE, socle de fonctionnement de l’ADPSA. Les demandes sont en effet toujours fortes que ce soit en BPREA ou en BTS ACSE.

L’ADPSA a même demandé une extension de son volume horaire auprès du Conseil régional pour le BPREA. Mais le centre de formation reste attentif aux évolutions suite à la réforme de la formation professionnelle mais aussi au maintien des financements de ces formations. Accompagner tous les porteurs de projet.

L’une des missions de l’ADPSA est aussi d’aider les porteurs de projet pendant leur accompagnement à l’installation. Les plans de professionnalisation personnalisés sont en légère baisse (-5%). Mais les besoins en formation restent importants. La carte des formations proposées est en effet très riche pour répondre au plus près des besoins (élaborer et chiffrer son chiffre d’affaires, création et fonctionnement d’un GAEC, transmission de patrimoine, statut du fermage, approche de marché, bâtiment…).


L’ADPSA met tout en oeuvre pour réaliser des formations au plus près des candidats. Et beaucoup d’entretiens ont pu être réaliser à distance en raison de la crise sanitaire. Et les stages 21h, bien que moins nombreux, ont pu être maintenus pendant la crise. Une offre en perfectionnement très étoffée. Un tiers de l’activité de l’ADPSA est consacré aux formations de perfectionnement auprès des actifs et futurs actifs agricoles. En 2020, en lien avec ses nombreux partenaires, l’ADPSA a pu réaliser 200 stages et a reçu plus de 1 660 stagiaires. Le centre de formation a dû faire face à un certain nombre d’annulations en raison des périodes de confinement et d’un recrutement un peu plus difficile pendant la crise sanitaire. La diversité des thématiques proposées (agronomie, santé animale, gestion du pâturage…) est un gros atout pour intéresser les agriculteurs et futurs agriculteurs. D’ailleurs, de nombreuses formations ont été reportées à l’automne, certains stages ont pu se tenir en visio ou en formation mixte digitale. Et dès le premier trimestre 2021, la dynamique s’est de nouveau ressentie avec une recrudescence de formations réalisées. Pour maintenir le niveau de réalisation de formation, l’ADPSA travaille à étoffer son offre. En lien avec ses partenaires, elle construit de nouvelles formations pour les exploitants comme pour les salariés agricoles en vue de répondre aux nouveaux besoins, notamment pour les prochains mois, sur la thématique Haute Valeur Environnementale (HVE).

Pour remplir tous ces objectifs, l’ADPSA peut compter sur une équipe salariée renforcée et mobilisée de 24 personnes dont 11 formateurs principaux et de nombreux intervenants extérieurs. L’écoute, la réactivité, l’efficacité, la pertinence des prestations, l’expertise, la clarté des informations, l’éthique sont des valeurs fortes à l’ADPSA, reconnues par sa certification qualité depuis 10 ans.

Eva DZ