Après une rentrée hors norme l’année passée, l’ADPSA accueille ses étudiants du BTS ACSE de façon plus détendue en 2021.
«Nous croisons les doigts. Les cours peuvent reprendre en présentiel et c’est un soulagement pour l’ADPSA comme pour les étudiants. Les mesures mises en place sont bien intégrées», se réjouit Lucie Encausse, formatrice en mathématiques. Elle s’occupe également du module MIL (Module d’initiative locale) centré autour de la problématique du changement climatique.
Les 17 apprentis de 1ère année du BTS ACSE sont rentrés en classe le 17 août. Suivis par le contingent des 11 élèves de 2nde année le 23 août. En parallèle, 4 stagiaires suivent un parcours qui leur permet d’obtenir le diplôme en une année.
«Ce sont souvent, mais pas exclusivement, des personnes en reconversion professionnelle. Elles ne sont pas en apprentissage mais suivent 8 semaines de stage», précise Lucie Encausse.
La grande majorité des apprentis sont Aveyronnais. «Il y en a quelques-un qui viennent de départements limitrophes comme
le Cantal. Une Bretonne est également en classe avec nous. Mais c’est aujourd’hui, pour tous ses camarades, une néo-aveyron-naise», sourit Lucie Encausse.
La plupart d’entre eux ambitionnent de s’installer. D’où le choix du BTS ACSE, très porté sur la gestion de l’entreprise. Pour certains, la piste choisit est plutôt orientée vers le salariat agricole. Et une minorité infime se projette dans une salle de cours après le BTS. «Personnellement j’essaie d’instiller chez certains, ceux qui réussissent le mieux, l’idée de continuer une licence. C’est une corde supplémentaire à leur arc par la suite. Et cela permet d’ouvrir d’autres perspectives surles métiers de l’agriculture. De la même manière, se lancer dans le salariat avant de s’installer ou de reprendre la ferme familiale permet de s’ouvrir d’autres horizons, de voir d’autres choses», estime Lucie Encausse.
Du côté de la direction, la rentrée était attendue. Et bienvenue. «C’est une année qui s’annonce bien avec des stagiaires motivés. Les formateurs et intervenants spécialisés sont enthousiastes», seravit Héloïse Gonzalo, directrice adjointe.
Jérémy Duprat